A la fin de la deuxième guerre Mondiale, So Doshin (aussi appelé Kaiso, "le fondateur") crée le Shorinji Kempo. L'art que Kaiso a étudié pendant de longues années au temple de Shaolin était appelé Kita Shorinji Giwamonken.

Shaolin C'était un art martial et une méthode d'entraînement intégrant les enseignements de Bouddha. Son but n'était ni de combattre ni de vaincre des adversaires, mais d'apprendre le contrôle de soi, l'équilibre physique et mental et le développement mutuel à travers l'entraînement.
Le Shorinji Kempo perpétue cette tradition et soutient que les trois principaux axes et buts de l'entraînement d'un kenshi (pratiquant du Shorinji Kempo) sont :

Sur ces bases peut alors naître la satisfaction d'un enrichissement physique et intellectuel, ainsi que les fondations d'une société pacifique.

Le Shorinji Kempo n'est pas uniquement la recherche d'une perfection technique ou physique. L'entraînement peut se diviser en deux parties : la partie technique et la partie méditative, articulée autour de la pratique du zazen (méditation assise). Pour développer la force, le courage et être compétent et résolu devant les difficultés, tout kenshi doit chercher à développer à la fois le corps et l'esprit. Le Shorinji Kempo, en commençant par une compréhension des liens complexes entre les deux, renforce ce développement car chaque kenshi doit tenter d'atteindre un juste équilibre entre un physique vigoureux et un esprit sain.